~contamination~Z.H. partie I b)
~contamination~Z.H. partie I b) (Episode dans lequel on ne nous apprendra pas que la baleine est le plus gros mammifère au monde.)
Le van démarra, les treize hommes à l’arrière furent bousculés….comme d’habitude. Cela faisait rire les deux à l’avant…..comme d’habitude.
Il était presque quatre heures du matin. Mikael regarda autour de lui. Avec l’équipement, l’uniforme, les gants et le masque à gaz couvrant totalement le visage, ils n’avaient rien d’humain.
Ce masque ne protégeait pas d’un quelconque virus car, de toutes façons, ils savaient tous que, désormais, quoi qu’on fasse, si on mourrait, on revenait.
Dans les réservoirs du masque était déposé une substance mentholée qui aidait à surmonter l’odeur de pourriture, l’anonymat qu’il procurait aidait à surmonter ses erreurs. Le genre d’erreur qui a conduit Mikael à travailler chez Z.H.
Six mois plus tôt, il était encore policier, comme tout les autres, il était dépassé par la situation.
Un soir, un grand couturier Japonais eu l’idée de faire porter ses créations par des morts-vivants enfermés dans des cages de verre à l’occasion de son défilé parisien.
Au Japon, ces cadavres ambulants étaient très « à la mode », on les trouvait en figuration dans des clips rock ou en cage dans des magasins « tendances », tout cela en toute illégalité.
Ce soir là, par malchance, un projecteur tomba sur une des cages de verre et la fit voler en éclat. Excité par la foule, le zombi se jeta sur le premier vivant à sa portée. Ce fut la panique générale et la bousculade qui s’en suivit fit tomber les autres cages de verre, libérant ainsi leurs hôtes.
Les agents de sécurité, alors alertés, appliquèrent le décret anti-contamination et firent tomber de lourds volets de métal sur les portes et les fenêtres avant d’alerter la police.
Mikael était de service ce soir là. Alors très nerveux, il était entré dans le bâtiment avec toute une équipe affublée réglementairement du masque, veste et pantalon doublé kevlar pour éviter les morsures, fusil d’assaut et un 9mm dont la dernière balle, surnommée « sauveur d’âme » était un dernier recours : Se faire sauter la tête pour ne pas revenir.
A sa dernière sortie, il avait vu un de ses collègues s’en servir, c’était la raison de sa nervosité.
La police commença le nettoyage, c’était plutôt facile, les zombis avançaient lentement vers eux et il suffisait de viser la tête. La seconde étape était plus délicate, il fallait canaliser la foule jusqu’à l’arrivée de la seconde équipe, et pour cela, ils étaient autorisés à abattre tout individu essayant de s’échapper.
La seconde équipe appartenait à l’armée, ils emmenaient les « survivants » dans un hôpital militaire où ils étaient déshabillés et examinés. En cas de morsure, la victime était mise sous forte dose de tranquillisants et se faisait perforer le crâne par une perceuse destinée aux autopsies. De toutes façons, un vivant mordu mourait dans les trois heures et sa réanimation était presque immédiate après son décès.
Ce soir là donc, Mikael essayait de contenir une foule à la limite de l’émeute à l’aide de son équipe en les menaçant de leurs fusils d’assaut quand il entendit un bruit de verre brisé dans le dos. Il se retourna brusquement et tira machinalement, comme par réflexe. Une jeune asiatique tomba, sa robe blanche maculée de sang au niveau du ventre. Mikael venait d’abattre la fille de l’ambassadeur du Japon à Paris, une gamine de quinze ans qui avait été tellement terrorisée qu’elle était restée cachée derrière une table renversée même après l’arrivée de la police. Il fallut, lui tirer une balle dans le crâne quelques minutes plus tard. L’autopsie ne décela aucune trace de morsure, Mikael était indéfendable. Même si ce genre de « bavure » était fréquent et généralement couverte, c’était la fille d’un diplomate et il fut renvoyé. Cinq jours plus tard, il entrait au Z.H.
A suivre…
Le van démarra, les treize hommes à l’arrière furent bousculés….comme d’habitude. Cela faisait rire les deux à l’avant…..comme d’habitude.
Il était presque quatre heures du matin. Mikael regarda autour de lui. Avec l’équipement, l’uniforme, les gants et le masque à gaz couvrant totalement le visage, ils n’avaient rien d’humain.
Ce masque ne protégeait pas d’un quelconque virus car, de toutes façons, ils savaient tous que, désormais, quoi qu’on fasse, si on mourrait, on revenait.
Dans les réservoirs du masque était déposé une substance mentholée qui aidait à surmonter l’odeur de pourriture, l’anonymat qu’il procurait aidait à surmonter ses erreurs. Le genre d’erreur qui a conduit Mikael à travailler chez Z.H.
Six mois plus tôt, il était encore policier, comme tout les autres, il était dépassé par la situation.
Un soir, un grand couturier Japonais eu l’idée de faire porter ses créations par des morts-vivants enfermés dans des cages de verre à l’occasion de son défilé parisien.
Au Japon, ces cadavres ambulants étaient très « à la mode », on les trouvait en figuration dans des clips rock ou en cage dans des magasins « tendances », tout cela en toute illégalité.
Ce soir là, par malchance, un projecteur tomba sur une des cages de verre et la fit voler en éclat. Excité par la foule, le zombi se jeta sur le premier vivant à sa portée. Ce fut la panique générale et la bousculade qui s’en suivit fit tomber les autres cages de verre, libérant ainsi leurs hôtes.
Les agents de sécurité, alors alertés, appliquèrent le décret anti-contamination et firent tomber de lourds volets de métal sur les portes et les fenêtres avant d’alerter la police.
Mikael était de service ce soir là. Alors très nerveux, il était entré dans le bâtiment avec toute une équipe affublée réglementairement du masque, veste et pantalon doublé kevlar pour éviter les morsures, fusil d’assaut et un 9mm dont la dernière balle, surnommée « sauveur d’âme » était un dernier recours : Se faire sauter la tête pour ne pas revenir.
A sa dernière sortie, il avait vu un de ses collègues s’en servir, c’était la raison de sa nervosité.
La police commença le nettoyage, c’était plutôt facile, les zombis avançaient lentement vers eux et il suffisait de viser la tête. La seconde étape était plus délicate, il fallait canaliser la foule jusqu’à l’arrivée de la seconde équipe, et pour cela, ils étaient autorisés à abattre tout individu essayant de s’échapper.
La seconde équipe appartenait à l’armée, ils emmenaient les « survivants » dans un hôpital militaire où ils étaient déshabillés et examinés. En cas de morsure, la victime était mise sous forte dose de tranquillisants et se faisait perforer le crâne par une perceuse destinée aux autopsies. De toutes façons, un vivant mordu mourait dans les trois heures et sa réanimation était presque immédiate après son décès.
Ce soir là donc, Mikael essayait de contenir une foule à la limite de l’émeute à l’aide de son équipe en les menaçant de leurs fusils d’assaut quand il entendit un bruit de verre brisé dans le dos. Il se retourna brusquement et tira machinalement, comme par réflexe. Une jeune asiatique tomba, sa robe blanche maculée de sang au niveau du ventre. Mikael venait d’abattre la fille de l’ambassadeur du Japon à Paris, une gamine de quinze ans qui avait été tellement terrorisée qu’elle était restée cachée derrière une table renversée même après l’arrivée de la police. Il fallut, lui tirer une balle dans le crâne quelques minutes plus tard. L’autopsie ne décela aucune trace de morsure, Mikael était indéfendable. Même si ce genre de « bavure » était fréquent et généralement couverte, c’était la fille d’un diplomate et il fut renvoyé. Cinq jours plus tard, il entrait au Z.H.
A suivre…
3 Comments:
merci je me régale continue!
Une preuve de plus que les zombie ne courent pas!!!
vite la suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!
j'adooooooooorrrrreee..... encore une histoire que je veux pourrais lire toute une nuit.
merci president
Salut Président!
et bé j'ai pas eu ma dose aujourd'hui moi qu'est-ce qui se passe??? je suis en manque!!
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