vendredi, septembre 17, 2004

~Contamination~Z.H. Partie I d)

~Contamination~Z.H. Partie I d) (« When there is no more room in hell, the dead come back to earth » Georges A. Romero director of Dawn of the dead./ “Quand ya plus de place au Macdo, le client, y r’vient chez Quick » George Romero directeur du fast-food de clichy.)

Les faisceaux lumineux percèrent les ténèbre du hall d’accueil totalement vide. L’agent de sécurité avait fermé la porte menant au dortoir à clef et fait sortir le personnel qui n’avait pas été en contact avec le foyer d’infection. Il avait ensuite enclenché les volets sécurisés avant de donner l’alerte, c’était du bon boulot.

Une clameur se fit entendre à l’autre bout de la pièce. Mikael fit signe à Olivier de le suivre. Ils passèrent au dessus du comptoir et constatèrent que le bruit provenait du local électrique : Un long gémissement et des frottements d’ongle sur la porte…..typique.
Olivier sorti son 9mm et se mit en position face à la porte, Mikael se plaça sur le coté, la main sur la poignée. Après un signe de tête à son co-équipier, il ouvrit violement le local.
Olivier vit un jeune homme au regard vide, les mains brûlées, balançant lentement sa tête de droite à gauche en râlant doucement. Le zombi s’arrêta de bouger, la lumière dans les yeux sembla l’énerver, il retroussa les lèvres sur ses dents en un immonde rictus et sembla sur le point d’attaquer. Olivier tira, le haut du crâne du cadavre explosa.
Du sous-sol, un mélange inhumain de cris et de râles divers se firent entendre.

Olivier se baissa sur le corps.
-« Qu’est ce qu’il foutait là ? »
Mikael inspectait le fond du local.
-« Il ne devait pas être assez rapide au goût de l’agent de sécurité ou il était au toilette, un truc comme ça…Regardes moi ça, ce con s’est électrocuté en voulant bidouiller les câbles….pour désactiver les volets sûrement….. (Il se retourna vers l’équipe.) Quelqu’un peut m’arranger ça ?

Une demi-heure plus tard, la lumière revint dans tout le bâtiment déclenchant une nouvelle clameur au dortoir du sous-sol. Cela fit rire quelques membres de l’équipe. Avec ce genre de réaction, Mikael n’avait plus de doute, Mannesmann mettait quelque chose dans la nourriture.

Ils se délestèrent des torches et passèrent la porte de l’escalier menant au dortoir.

Se déroula alors une scène devenu habituelle pour eux : Une trentaine de morts-vivants avançaient vers eux en gémissant, une foule composée du premier cadavre, des crises cardiaques (Les S.D.F. du centre ne devaient pas tous être très jeunes.), les mutilés décédés suite à leurs blessures et les premiers mordus qui avaient certainement eu le temps de mourir de leur infection et de venir joyeusement grossir le rang des cadavres baladeurs.

Le zombi n’est pas vraiment un problème, lui, tout seul, il est lent, pas très fort et même assez con. Le problème, c’est qu’il est nombreux, que sa morsure est aussi venimeuse que celle d’une vipère et qu’il ne raisonne pas, il ne va donc pas paniquer devant des hommes lourdement armés, bien au contraire. De plus, il a mode de chasse proche de celle du batracien, c'est-à-dire qu’il a une mobilité assez réduit mais si quelqu’un bouge rapidement devant lui (Comme c’est le cas quand la foule panique face aux zombis.), il va littéralement se jeter sur sa proie.

L’équipe fit machinalement sauter les têtes, de tout ce qui était debout, au fusil d’assaut.
Mikael était heureux de ne pas pouvoir sentir l’odeur mêlée de poudre et de chair.
Ils s’occupèrent ensuite des morts rampants, ceux dont la partie inférieure avait été partiellement ou entièrement dévorée.


Le carnage n’avait pas prit plus de dix minutes, la fumée formait un épais brouillard dans la pièce.

-« Aidez-moi… »

Une petite voix gémissante s’était élevé de sous un lit.

Stéphane se baissa et vit une des étudiantes encore en vie. Une petite blonde aux cheveux courts, les yeux rougis par les larmes. Il lui tendit la main. Elle eu une hésitation face à cet homme masqué au physique d’ours puis lui donna la sienne.
Elle avait encore la trace de ses propres dents plantées dans son poing afin de ne pas hurler, c’est ce qui l’avait sauvé.
Il l’aida à sortir de sa cachette et, au moment de se relever, il remarqua son mollet gauche : Un des cadavres l’avait mordu à travers son jean et avait même emporté un petit morceau de chair. Cela avait du arriver juste avant l’intervention du Z.H. malgré sa cachette….pas de chance….
Elle s’appuya sur son épaule pour marcher.
-« Merci. »
A travers son masque, la voix de Stéphane sembla venir de très loin.
-« On va vous conduire à l’hôpital. »
Il fit un signe de tête à Christophe qui se plaça doucement derrière la fille et sortit son arme de poing.
La jeune fille fit quelque pas en pleurant, toujours accrochée à Stéphane. Avant qu’elle n’atteigne la première marche de l’escalier, Christophe l’exécuta d’une balle à la base du crâne.
Elle s’effondra, Stéphane la retint un instant, par réflexe puis la laissa glisser sur le sol.
Il sortit sans un mot, couvert de sang

Ils commencèrent alors à monter les corps dans le hall.

A suivre…

4 Comments:

Blogger DD said...

Mais je comprends pas!! Ils ont tous le même costume!!!???
Je croyais que y'en avait un en indien , un en marin, un cowboy, un cuir (mmmhhh), un ouvrier du batiment et un policier!!!
IIIInnnn the navvyyyyy!!

20 septembre 2004 à 14:42:00 UTC+2  
Anonymous Anonyme said...

salut
bravo president pour ces nouvelles moi j'aime bqc je les lis par 4 parce que sinon c trop frustrant, mais tu respect pas les regle d'1 bon film d'horreur, ta ptite blondinette on l'a même pas vu a poil avant qu'elle se fasse tuer ... :-(
continu comme ça president et que ça soit sanglant...

juju

21 septembre 2004 à 14:50:00 UTC+2  
Blogger yukigami said...

Bonjour, ces derniers temps, je n ai pas eu le temps de m y remettre mais des que je peux , j y retourne, promis :)

25 septembre 2004 à 07:12:00 UTC+2  
Blogger DD said...

On pourrait avoir la suite des aventures des village people président!
c'est une feuilleton hebdomadaire ou mensuel??
Quoi !!!! ah non pas annuel!!!!

27 septembre 2004 à 10:16:00 UTC+2  

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