~Contamination~Z.H. Partie II b)
~Contamination~Z.H. Partie II b)
(Episode écrit à l’arrache….)
Il était seize heures trente, Mikael et Stéphane se promenaient dans les rues de la capitale. Il l’avait invité à déjeuner et discutait avec son collègue et ami. En fait de discussion, c’est surtout Mikael qui parlait, de son mariage, de son divorce survenu un peu avant le début de la crise.
Une des rares choses qu’il avait apprises de la vie de Stéphane, c’est qu’il avait un fils et qu’il avait réussi à le faire partir avec sa mère en Norvège à l’aide d’un faux visa.
Dans les pays les plus au nord, le phénomène était moindre, de toute évidence, ce virus n’aimait pas le froid.
Mikael le soupçonnait d’avoir eu ces visas par Raphaël. Ce dernier semblait pouvoir obtenir tout ce qu’il voulait de façon plus ou moins légale. Des armes avaient disparues du stock un mois auparavant et il ne pouvait s’empêcher de le suspecter.
Il s’arrêta à un kiosk pour acheter un journal : Le gouvernement venait à nouveau de démissionner. Il se tourna vers Stéphane en lui tendant l’article.
-« Regardes, le nouveau gouvernement a déposé un décret dès sa mise en place. Ils officialisent la fusion temporaire des effectifs de la police et de l’armée, ils permettent aussi la réquisition du matériel et des effectifs de toutes compagnie privée de sécurité. Ça veut dire qu’on va bosser pour eux gratuitement. Ils faisaient déjà appel à nous de plus en plus souvent…..on va devenir quoi ? »
Stéphane sourit.
-« Au mieux : des fonctionnaires, ou dans le pire des cas : des bénévoles. »
-« Non, mais je suis sérieux… »
La fin de sa phrase fut couverte par le lourd bruit du passage d’un camion militaire roulant à vive allure.
Ils observèrent le véhicule jusqu’à son arrêt, une centaine de mètres plus loin à côté d’un autre camion du même type et d’une fourgonnette garée juste en face d’un grand immeuble de bureaux. Un attroupement commençait à se former.
Mikael voulut reprendre sa phrase puis regarda vers son ami.
-« On y va ? »
-« C’est notre chemin. »
Ils se firent un chemin à travers la foule jusqu’aux barrières de sécurité surveillées par une dizaine de policiers tandis que deux militaires en treillis gardaient l’entrée principale du bâtiment.
Des ambulances arrivèrent bruyamment, quelques instants plus tard, des blessés solidement harnachés furent chargés sur des civières.
Puis quatre militaires sortirent un sac noir contenant une chose énorme qui semblait peser assez lourd. Ils le chargèrent dans un des camions.
Mikael se tourna vers Stéphane qui avait reculé d’un ou deux pas.
-« Tu crois que c’est un zombi qui a fait ça ? »
-« Non, tu as vu la taille de ce truc ? En plus, je trouve qu’ils ont pris trop de précaution pour charger un simple cadavre. »
-« Qu’est ce que ça peut être d’autre ? »
Sa question resta sans réponse.
Les dernières personnes à sortir de l’immeuble était un grand militaire vêtu d’un uniforme étrange : Un costume trop ample, des gants et une sorte de casque intégrale ne laissant rien apparaître de son visage.
Il était accompagné d’une jeune femme de taille moyenne vêtue d’un treillis, de lunettes noires et d’un micro oreillette. Une queue de cheval châtain clair dépassait de sa casquette.
Elle le tenait par le bras comme pour le diriger jusqu’à ce qu’il soit pris en charge par deux militaires qui le firent monter dans la fourgonnette.
Elle allait monter à sa suite, quand, balayant la foule du regard, elle arrêta son mouvement sur Mikael et Stéphane. Elle parla dans son micro et se rapprocha. Mikael se retourna pour demander à Stéphane si il la connaissait mais ce dernier avait disparu.
La jeune militaire sauta par-dessus la barrière d’un geste très souple et sembla chercher un visage dans la foule. Elle s’arrêta devant Mikael et le dévisagea un instant, la tête levée, les yeux cachés derrière les verres fumés. Mikael aurait voulu voir quels yeux pouvaient correspondre à un visage si dur.
Elle repartit vers le camion.
En dix minutes, tous les véhicules avaient disparus et des scellés avaient été posés sur les portes de l’immeuble.
Mikael avait été troublé par la scène, il attendit que la foule se soit dispersée et chercha vainement son ami du regard.
Au bout de cinq minutes, il rentra chez lui et essaya de l’appeler au téléphone mais il n’eu aucune réponse.
(Episode écrit à l’arrache….)
Il était seize heures trente, Mikael et Stéphane se promenaient dans les rues de la capitale. Il l’avait invité à déjeuner et discutait avec son collègue et ami. En fait de discussion, c’est surtout Mikael qui parlait, de son mariage, de son divorce survenu un peu avant le début de la crise.
Une des rares choses qu’il avait apprises de la vie de Stéphane, c’est qu’il avait un fils et qu’il avait réussi à le faire partir avec sa mère en Norvège à l’aide d’un faux visa.
Dans les pays les plus au nord, le phénomène était moindre, de toute évidence, ce virus n’aimait pas le froid.
Mikael le soupçonnait d’avoir eu ces visas par Raphaël. Ce dernier semblait pouvoir obtenir tout ce qu’il voulait de façon plus ou moins légale. Des armes avaient disparues du stock un mois auparavant et il ne pouvait s’empêcher de le suspecter.
Il s’arrêta à un kiosk pour acheter un journal : Le gouvernement venait à nouveau de démissionner. Il se tourna vers Stéphane en lui tendant l’article.
-« Regardes, le nouveau gouvernement a déposé un décret dès sa mise en place. Ils officialisent la fusion temporaire des effectifs de la police et de l’armée, ils permettent aussi la réquisition du matériel et des effectifs de toutes compagnie privée de sécurité. Ça veut dire qu’on va bosser pour eux gratuitement. Ils faisaient déjà appel à nous de plus en plus souvent…..on va devenir quoi ? »
Stéphane sourit.
-« Au mieux : des fonctionnaires, ou dans le pire des cas : des bénévoles. »
-« Non, mais je suis sérieux… »
La fin de sa phrase fut couverte par le lourd bruit du passage d’un camion militaire roulant à vive allure.
Ils observèrent le véhicule jusqu’à son arrêt, une centaine de mètres plus loin à côté d’un autre camion du même type et d’une fourgonnette garée juste en face d’un grand immeuble de bureaux. Un attroupement commençait à se former.
Mikael voulut reprendre sa phrase puis regarda vers son ami.
-« On y va ? »
-« C’est notre chemin. »
Ils se firent un chemin à travers la foule jusqu’aux barrières de sécurité surveillées par une dizaine de policiers tandis que deux militaires en treillis gardaient l’entrée principale du bâtiment.
Des ambulances arrivèrent bruyamment, quelques instants plus tard, des blessés solidement harnachés furent chargés sur des civières.
Puis quatre militaires sortirent un sac noir contenant une chose énorme qui semblait peser assez lourd. Ils le chargèrent dans un des camions.
Mikael se tourna vers Stéphane qui avait reculé d’un ou deux pas.
-« Tu crois que c’est un zombi qui a fait ça ? »
-« Non, tu as vu la taille de ce truc ? En plus, je trouve qu’ils ont pris trop de précaution pour charger un simple cadavre. »
-« Qu’est ce que ça peut être d’autre ? »
Sa question resta sans réponse.
Les dernières personnes à sortir de l’immeuble était un grand militaire vêtu d’un uniforme étrange : Un costume trop ample, des gants et une sorte de casque intégrale ne laissant rien apparaître de son visage.
Il était accompagné d’une jeune femme de taille moyenne vêtue d’un treillis, de lunettes noires et d’un micro oreillette. Une queue de cheval châtain clair dépassait de sa casquette.
Elle le tenait par le bras comme pour le diriger jusqu’à ce qu’il soit pris en charge par deux militaires qui le firent monter dans la fourgonnette.
Elle allait monter à sa suite, quand, balayant la foule du regard, elle arrêta son mouvement sur Mikael et Stéphane. Elle parla dans son micro et se rapprocha. Mikael se retourna pour demander à Stéphane si il la connaissait mais ce dernier avait disparu.
La jeune militaire sauta par-dessus la barrière d’un geste très souple et sembla chercher un visage dans la foule. Elle s’arrêta devant Mikael et le dévisagea un instant, la tête levée, les yeux cachés derrière les verres fumés. Mikael aurait voulu voir quels yeux pouvaient correspondre à un visage si dur.
Elle repartit vers le camion.
En dix minutes, tous les véhicules avaient disparus et des scellés avaient été posés sur les portes de l’immeuble.
Mikael avait été troublé par la scène, il attendit que la foule se soit dispersée et chercha vainement son ami du regard.
Au bout de cinq minutes, il rentra chez lui et essaya de l’appeler au téléphone mais il n’eu aucune réponse.