~Contamination~Z.H. Partie III a)
~Contamination~Z.H. Partie III a)
(Ecrit en écoutant « the whole story » de la grande Kate Bush)
Le capitaine Cécile Lestan entra dans le bureau du commandant Gander. Convoquée afin de faire un rapport sur l’ « incident », elle se tenait au « garde à vous » les mains derrière le dos, la casquette pendant à ses doigts fins mais les lunettes opaques toujours sur son nez malgré la faible luminosité de la pièce.
Il la considéra un instant, l’air anxieux.
-« asseyez vous Capitaine. »
Elle s’exécuta.
-« Alors Capitaine Lestan, pouvez vous m’expliquer la présence d’un de ces …. Il tourna deux pages d’un dossier relié………d’un de ces Biomorph dans ce bâtiment ? »
-« Depuis quelques temps, mon équipe avait mis sous écoute plusieurs compagnies de recherche privées afin de repérer éventuellement des éléments manquants répertoriés mais dont la destruction n’avait pas été prouvée. Nous espérions avant tout récupérer les unités B.B.A.
Aujourd’hui à seize heures, nous avons intercepté un appel d’urgence provenant du service de sécurité des laboratoires Gencom. Pensant immédiatement à des corps réanimés, ils avaient appliqués le décret anticontamination et alerté la police. Nous avons tout de suite ordonné au commissariat de ne pas intervenir, ils étaient sur le point de faire appel à une compagnie privée.
Nous sommes alors intervenu. J’ai pris l’initiative d’emmener avec moi l’unité B.B.A. que nous avons à notre disposition… »
-« Vous voulez parler du lieutenant Patrick Wang ? Vous savez pourtant que chacune de ses sorties sont risquées. »
-« J’en suis tout à fait consciente mais la description faite par les agents de sécurité correspondaient à celles d’un Biomorph et en aucun cas à un réanimé. L’unité B.B.A. ayant été conçue pour les éliminer, il me semblait évident qu’une opération sans elle se serait soldée par un échec. »
-« Je vois… »
-« A seize heure quinze, nous avons investi l’immeuble et fait évacuer le personnel des parties indépendantes aux laboratoires.
Dans le secteur recherche des locaux se trouvait effectivement un Biomorph ayant atteint sa maturité. J’ai alors envoyé le lieutenant Wang, maintenu sous sédatif en permanence comme vous le savez, en face de la créature. Il a été frappé au thorax et l’unité B.B.A. s’est alors manifesté. L’affrontement fut de courte durée et nous avons chargé le cadavre du Biomorph, l’unité B.B.A. dissimulée sous une combinaison intégrale et les survivants à seize heures quarante. Parmi ces derniers il y avait le directeur du département recherche.
-« Vous l’avez interrogé ? »
-« Bien sur, j’ai appris que la société Gencom tenait son siège social à Panama, appartenant elle-même à une autre société sud américaine……En fait, sans les indications du personnel, il aurait été très difficile de remonter jusqu’à la société mère. »
-« Microcorp ? »
-« Effectivement, Gencom était une filiale indirecte de la société Microcorp. Il semblerait que le siège Parisien de Microcorp ai partagé les travaux de recherche avec sa filiale uniquement pour les conserver et en aucun cas dans une perspective d’exploitation. Après la destruction des différents laboratoires Microcorp, la Gencom s’est retrouvée sans directive et a donc décidé d’exploiter elle même les travaux qui leurs avaient été confiés. De toute évidence, la quantité de sédatif administré au Biomorph était insuffisante pour sa forme adulte. »
-« Qu’avez-vous fait des survivants ? »
-« Officiellement, personne n’a survécu. »
-« Et les témoins dans la rue ? »
-« Rien ne leur permet de penser qu’il s’agisse d’autre chose que de cadavres réanimés. De plus, le public est désormais habitué à voir des survivants disparaître. »
-« Il y avait autre chose dans le laboratoire ? »
-« Uniquement des échantillons de H.C.B. et de Bio24. J’ai vérifié, il n’y a pas d’autre laboratoire Gencom sur le territoire. »
-« Bien Capitaine, vous pouvez disposer. »
-« Il y a autre chose mon commandant. »
-« Oui ? »
-« Dans la foule de curieux, j’ai cru voir …..Non…..j’ai vu Stéphane Rheinhart mais quand je me suis approché, il avait disparu. »
-« Reinhart ?....Il faisait partie de votre équipe en Guyane je crois ? »
-« Oui mon commandant. »
-« Je le croyais mort. »
-« Je le croyais aussi. »
-« Lui, il n’a pas intérêt à se manifester, c’est même étrange qu’il soit revenu en France. Ce qui m’inquiète le plus, c’est que cela veut dire que la seconde unité B.B.A., en activité en Guyane, a peut être survécu elle aussi. »
-« C’est possible mon commandant. »
-« Bon, nous allons nous occuper de ça. Vous pouvez disposer ; vous avez fait du bon travail. »
-« Merci mon commandant. »
Elle se leva.
-« A ce propos Capitaine, comment vont vos yeux ? »
-« Tant que je garde ces lunettes, c’est tout à fait supportable. »
-« Bien, bonsoir Capitaine. »
-« Bonsoir mon Commandant. »
(Ecrit en écoutant « the whole story » de la grande Kate Bush)
Le capitaine Cécile Lestan entra dans le bureau du commandant Gander. Convoquée afin de faire un rapport sur l’ « incident », elle se tenait au « garde à vous » les mains derrière le dos, la casquette pendant à ses doigts fins mais les lunettes opaques toujours sur son nez malgré la faible luminosité de la pièce.
Il la considéra un instant, l’air anxieux.
-« asseyez vous Capitaine. »
Elle s’exécuta.
-« Alors Capitaine Lestan, pouvez vous m’expliquer la présence d’un de ces …. Il tourna deux pages d’un dossier relié………d’un de ces Biomorph dans ce bâtiment ? »
-« Depuis quelques temps, mon équipe avait mis sous écoute plusieurs compagnies de recherche privées afin de repérer éventuellement des éléments manquants répertoriés mais dont la destruction n’avait pas été prouvée. Nous espérions avant tout récupérer les unités B.B.A.
Aujourd’hui à seize heures, nous avons intercepté un appel d’urgence provenant du service de sécurité des laboratoires Gencom. Pensant immédiatement à des corps réanimés, ils avaient appliqués le décret anticontamination et alerté la police. Nous avons tout de suite ordonné au commissariat de ne pas intervenir, ils étaient sur le point de faire appel à une compagnie privée.
Nous sommes alors intervenu. J’ai pris l’initiative d’emmener avec moi l’unité B.B.A. que nous avons à notre disposition… »
-« Vous voulez parler du lieutenant Patrick Wang ? Vous savez pourtant que chacune de ses sorties sont risquées. »
-« J’en suis tout à fait consciente mais la description faite par les agents de sécurité correspondaient à celles d’un Biomorph et en aucun cas à un réanimé. L’unité B.B.A. ayant été conçue pour les éliminer, il me semblait évident qu’une opération sans elle se serait soldée par un échec. »
-« Je vois… »
-« A seize heure quinze, nous avons investi l’immeuble et fait évacuer le personnel des parties indépendantes aux laboratoires.
Dans le secteur recherche des locaux se trouvait effectivement un Biomorph ayant atteint sa maturité. J’ai alors envoyé le lieutenant Wang, maintenu sous sédatif en permanence comme vous le savez, en face de la créature. Il a été frappé au thorax et l’unité B.B.A. s’est alors manifesté. L’affrontement fut de courte durée et nous avons chargé le cadavre du Biomorph, l’unité B.B.A. dissimulée sous une combinaison intégrale et les survivants à seize heures quarante. Parmi ces derniers il y avait le directeur du département recherche.
-« Vous l’avez interrogé ? »
-« Bien sur, j’ai appris que la société Gencom tenait son siège social à Panama, appartenant elle-même à une autre société sud américaine……En fait, sans les indications du personnel, il aurait été très difficile de remonter jusqu’à la société mère. »
-« Microcorp ? »
-« Effectivement, Gencom était une filiale indirecte de la société Microcorp. Il semblerait que le siège Parisien de Microcorp ai partagé les travaux de recherche avec sa filiale uniquement pour les conserver et en aucun cas dans une perspective d’exploitation. Après la destruction des différents laboratoires Microcorp, la Gencom s’est retrouvée sans directive et a donc décidé d’exploiter elle même les travaux qui leurs avaient été confiés. De toute évidence, la quantité de sédatif administré au Biomorph était insuffisante pour sa forme adulte. »
-« Qu’avez-vous fait des survivants ? »
-« Officiellement, personne n’a survécu. »
-« Et les témoins dans la rue ? »
-« Rien ne leur permet de penser qu’il s’agisse d’autre chose que de cadavres réanimés. De plus, le public est désormais habitué à voir des survivants disparaître. »
-« Il y avait autre chose dans le laboratoire ? »
-« Uniquement des échantillons de H.C.B. et de Bio24. J’ai vérifié, il n’y a pas d’autre laboratoire Gencom sur le territoire. »
-« Bien Capitaine, vous pouvez disposer. »
-« Il y a autre chose mon commandant. »
-« Oui ? »
-« Dans la foule de curieux, j’ai cru voir …..Non…..j’ai vu Stéphane Rheinhart mais quand je me suis approché, il avait disparu. »
-« Reinhart ?....Il faisait partie de votre équipe en Guyane je crois ? »
-« Oui mon commandant. »
-« Je le croyais mort. »
-« Je le croyais aussi. »
-« Lui, il n’a pas intérêt à se manifester, c’est même étrange qu’il soit revenu en France. Ce qui m’inquiète le plus, c’est que cela veut dire que la seconde unité B.B.A., en activité en Guyane, a peut être survécu elle aussi. »
-« C’est possible mon commandant. »
-« Bon, nous allons nous occuper de ça. Vous pouvez disposer ; vous avez fait du bon travail. »
-« Merci mon commandant. »
Elle se leva.
-« A ce propos Capitaine, comment vont vos yeux ? »
-« Tant que je garde ces lunettes, c’est tout à fait supportable. »
-« Bien, bonsoir Capitaine. »
-« Bonsoir mon Commandant. »